à propos
Nos résultats
Les financements attribués
La Fondation Maladies Rares mène une politique scientifique active pour faire émerger de grandes découvertes en finançant des projets de recherche académique et des innovations dans les domaines de la biologie, de la chimie et des sciences humaines et sociales.
Lancement d’appel à projets Fondation Maladies Rares
La Fondation lance 4 à 5 appels à projets par an pour soutenir les équipes de recherche françaises dans les étapes indispensable. Aujourd’hui, plus de 50 appels à projets lancés ont permis de financer 483 projets pour 15,1 millions d’euros.
Pour comprendre les maladies rares : 4,82 Millions d’euros pour 263 projets de recherche
Pour aider au développement de nouveaux traitementx : 5,61 Millions d’euros pour 159 projets de recherche
Pour améliorer la qualité de vie des malades : 4,6 Millions d’euros pour 61 projets de recherche
Lancement d’appel à projets conjoints
La Fondation participe à de nombreux appels à projets en partenariat avec des acteurs du domaine :
Les sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies (SAAT),
Les groupements interrégionaux de recherche clinique et d’innovation (GIRCI),
Associations de patients comme l’association Vaincre La Mucoviscidose.
Pour mener à bien ses actions et le financer ces projets de recherche, la Fondation Maladies Rares a besoin de soutien financier et s’attache à créer des partenariats étroits avec les milieux professionnels et la société civile.
Les mécènes et les partenaires peuvent décider de soutenir de manière générale les actions menées par la Fondation ou de s’investir sur des projets spécifiques.
Plus de 400 projets financés
Nos lauréats
La Fondation soutient financièrement des équipes de recherche académique.
Ces chercheurs sont répartis dans des laboratoires sur tout le territoire français.
Témoignages de chercheurs
Retrouvez tous les résultats de la Fondation
Dr Fabrice LEJEUNE – Lille
Chercheur Inserm au sein du laboratoire CANcer Heterogeneity, Plasticity and Resistance to THERapies (Inserm/ CNRS/ Université de Lille/Institut Pasteur de Lille/CHU Lille)
LAURÉAT CRIBLAGE 2013 DE LA FONDATION MALADIES RARES
AAP CRIBLAGE 2013
Maladie Pulmonaire Grave
L’équipe de recherche dirigée par le Dr Lejeune a montré que l’un des principes actifs contenus dans le champignon Lepista inversa a des propriétés réparatrices permettant de corriger certaines mutations génétiques, dites mutations « non-sens ». Les résultats sont publiés dans Nature Communications.
« Je travaille sur un type de mutation que l’on appelle une mutation « non-sens » qui est une forme très grave de mutation. Elle conduit à l’arrêt prématuré de la synthèse des protéines – indispensables à la fonction du gène – qui dysfonctionnent et ne peuvent plus assurer leur rôle au sein de l’organisme. Cette anomalie génétique entraîne l’apparition des symptômes cliniques de la maladie.
L’avantage de cette mutation est que le gène est toujours présent dans les cellules du patient mais il ne s’exprime plus. Nous avons obtenu une molécule très efficace à l’heure actuelle qui permet de ré exprimer ce gène et nous permet d’atteindre un niveau de correction de la mutation qui soit compatible avec un bénéfice thérapeutique. Cette découverte est porteuse d’espoir, c’est un grand pas pour la recherche, renforcé par la très faible voire absence de toxicité de la molécule.
Cette donnée est capitale quand on veut développer un traitement. Maintenant il nous reste encore des étapes à franchir avant d’aboutir à une réelle stratégie thérapeutique et pouvoir proposer un médicament. »
Dr Pascale BOMONT – Montpellier
Chercheuse INSERM, lauréate d’un consolidator Grant-erc 2019 du Conseil Européen de la Recherche
TRIPLE LAURÉATE DE LA FONDATION MALADIES RARES
AAP MODÈLE MURIN 2015, AAP CRIBLAGE 2015, AAP HIT-TO-LEAD 2019
Maladie Neurodégénérative Rare
L’équipe de recherche dirigée par Dr Pascale Bomont à révélé que la protéine mutée chez le patient, la gigaxonine joue un rôle essentiel pour comprendre les désordres chez les patients NAG et développer des thérapies ciblées.
« Mon intérêt pour les maladies Rares. Au cours de ma carrière, j’ai participé à l’étude d’une dizaine de pathologies neurologiques rares mais je me suis spécialisée très tôt, dès ma thèse, sur la Neuropathie à Axones Géants (NAG) qui est une maladie neurodégénérative sévère débutant chez le jeune enfant, et qui provoque une perte de la mobilité, de la sensibilité, puis cause des « dégâts » sévères au niveau du cerveau. Après avoir identifié le gène NAG, j’aurais pu continuer mon parcours en génétique humaine et identifier les gènes d’autres maladies, c’était la ligne que l’on me conseillait. J’ai préféré la voie difficile et je suis extrêmement contente de m’être accrochée à la compréhension de cette maladie rare, et d’y avoir dédié vingt ans de recherche.
Mon objectif est de disséquer les mécanismes pathologiques des maladies neurodégénératives rares. La Fondation Maladies Rares m’a accompagnée en finançant trois projets sur NAG au sein de mon équipe. Le dernier n’a pas encore commencé. Pour les deux premiers, il s’agit du développement d’un nouveau modèle murin et d’un projet de thérapie sur un autre modèle, le poisson zèbre.
Aujourd’hui, nous venons de révéler que la protéine mutée chez le patient, la gigaxonine joue un rôle essentiel dans le recyclage des composants cellulaires, la naissance et l’intégrité des neurones. Ces connaissances sont cruciales pour comprendre les désordres chez les patients NAG et développer des thérapies ciblées, mais ont également un impact sur d’autres maladies rares et fréquentes, et bien au-delà du système nerveux.
Peu de financements sont dédiés aux maladies rares. L’AFM-Téléthon et la Fondation Maladies Rares ont un rôle essentiel, en permettant à des équipes comme la nôtre d’initier et de conduire des projets originaux, et d’être accélérateurs de découvertes jusqu’aux étapes de thérapie.
Ma motivation, je la puise chez les patients. Savoir que je peux aider les familles à comprendre la maladie, à trouver un traitement, ou à alléger une douleur, c’est une motivation phénoménale. »
Dr Nathalie Cartier-Lacave – Paris
Médecin et biologiste, directrice d’une équipe de recherche au sein de l’UMR1169, équipe « thérapie génétique, Institut du Cerveau
PRÉSIDENTE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE LA FONDATION MALADIES RARES DE 2017-2021
« Les chercheurs ne savent pas toujours vers qui se tourner pour développer leur projet de recherche le plus rapidement et efficacement possible. La Fondation joue un rôle clé avec une équipe répartie sur le territoire français, au plus près des chercheurs pour les aider directement à trouver les bons partenaires et aller jusqu’au traitement des patients.
La Fondation, en 5 années d’existence, a fait la preuve de son efficacité en termes de soutien de la recherche, des équipes de chercheurs, de développement de projets et de liens entre les différents acteurs. Elle a acquis grâce à cela, une bonne visibilité en particulier vis à vis de ses partenaires institutionnels et industriels. Aujourd’hui, ses perspectives d’évolution sont importantes. »
Pr Eric HACHULLA – Lille
Professeur de médecine interne, Coordonateur du centre de référence des maladies auto-immunes et systémiques rares – CHRU de Lille, Animateur de la Filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares (FAI2R)
« Mes liens avec la Fondation sont multiples et j’ai pu à différentes reprises apprécier l’efficacité et le professionnalisme de la Fondation maladies rares. En 2013, un de nos projets de recherche sur les maladies auto-immunes (projet évalué au plan national, sur les conséquences d’une maladie rare, la sclérodermie systémique, sur le poste de travail des patients) a été sélectionné et a reçu un financement de la Fondation.
Le soutien n’a pas été que budgétaire, la Fondation nous a aidés à construire ce projet avec une assistance logistique, technique et relationnelle. Aujourd’hui, la première phase de ce projet est terminée, une thèse est faite, un article est écrit et soumis à publication et une campagne de sensibilisation des médecins du travail a commencé. »
Pr Marcela Gargiulo – Paris
Psychologue clinicienne – Institut de Myologie et Département de Génétique Hôpital Pitié – Salpêtrière – MCU-HDR Université Paris Descartes
« Je m’intéresse en particulier à l’impact de l’annonce du diagnostic d’une maladie génétique sur les sujets mais aussi sur l’ensemble de la famille. La Fondation Maladies Rares a produit un changement véritable dans le domaine des sciences humaines et sociales en lançant un appel à projets sur le sujet. Il y avait un vide majeur auparavant car les appels à projets de recherche concernaient surtout la recherche biomédicale.
A sa création en 2012, la Fondation Maladies Rares a lancé un appel à projets en Sciences humaines et sociales avec la particularité de réunir des équipes interdisciplinaires et d’y associer également une ou des associations de malades concernées par la maladie.
Dans les pathologies rares, il est primordial de découvrir les modes de fonctionnement de la transmission, d’identifier les gènes, de découvrir les mécanismes mais en attendant, il faut que les patients et les familles puissent vivre avec leur maladie. La Fondation Maladies Rares y contribue. »
Pr Maïté TAUBER – Toulouse
Pédiatre endocrinologue, coordonnatrice du CR du Syndrome de Prader-Willi, CHU Toulouse
LAURÉAT DE LA FONDATION MALADIES RARES
Syndrome de Prader Willi
Maladie génétique rare, qui se caractérise par une hypotonie sévère (tenue de la tête, station assise, marche), absence de réflexe de succion, difficultés d’alimentation pendant la période néonatale et les deux premières années de vie. Difficultés d’apprentissage et des troubles de comportement.
Prévalence : 1 naissance /20 000
Accompagnement de la Fondation Maladies Rares : du financement des travaux de recherche à la demande AMM
- Démonstration des premiers effets bénéfiques de l’Ocytocine chez la souris
- Confirmation lors des essais clinique de phase I/II (adultes, nouveaux nés)
- Obtention de la désignation de « médicament orphelin »
- Etude phase III en cours chez les nouveau-nés (février 2020)
- Demande d’autorisation de mises sur le marché (AMM) d’un traitement à base d’OCT
- Une étude SHS visant à évaluer l’impact des capacités cognitives, exécutives et émotionnelles dans le processus de socialisation des malades.
Dr Johann BÖHM – Strasbourg
Département Médecine translationnelle et neurogénétique – IGBMC
TRIPLE LAURÉAT DE LA FONDATION MALADIES RARES
AAP CRIBLAGE 2014, AAP MODÈLE MURIN 2014, AAP CRIBLAGE 2017
Myopathie à agrégats tubulaires
« Je travaille sur la myopathie à agrégats tubulaires, qui est tout d’abord une maladie musculaire progressive. Mais beaucoup de patients montrent également des anomalies de l’œil, de la peau, et de la rate, c’est donc une maladie multi-systémique car elle touche plusieurs tissus.
La Fondation Maladies Rares m’aide et soutient deux projets de recherche complémentaires. Le premier projet visait à comprendre le développement de la maladie dans un modèle murin afin d’identifier des cibles thérapeutiques. On a obtenu des résultats intéressants et prometteurs, et ce projet est en cours de finalisation. Pour le deuxième projet, actuellement en cours, on crible des molécules dans un modèle cellulaire de la maladie, et les molécules qui montrent un effet positif pourront par la suite être validées sur notre modèle murin afin d’ouvrir la voie aux thérapies pour l’homme. »
Dr Delphine MEYNARD – Toulouse
Chercheur Institut de Recherche en Santé Digestive INSERM Equipe 4 / Marie-Paule Roth – Hélène Coppin / Génétique et régulation du métabolisme du fer CHU Purpan
DOUBLE LAURÉATE DE LA FONDATION MALADIES RARES
AAP CRIBLAGE 2013, AAP MODÈLE MURIN 2014
« La Fondation Maladies Rares m’a aidée dans un premier temps, finançant un de mes projets de criblage à haut débit pour identifier les molécules ayant un intérêt thérapeutique pour les maladies associées à une surcharge en fer. Mon programme de recherche étant risqué, l’aide de la Fondation a été vitale pour financer mon travail.
Aujourd’hui, la Fondation Maladies Rares m’accompagne dans le développement de ce projet : elle me suit, me conseille et elle m’a également mise en lien avec des partenaires industriels qui pourront m’aider à poursuivre mon travail. Ce soutien est important car il me fait gagner beaucoup de temps dans des domaines que je ne connais pas, où je ne suis pas experte. C’est une aide précieuse »